Le dicton « Sell in may and go away » était, ce mois-ci, aux abonnés absents à l’image du soleil en France. Le CAC 40 a même repassé brièvement les 4 000 points, niveau jamais vu depuis 2 ans. Ne parlons pas des indices d’Outre-Atlantique qui battent records sur records.
Ainsi, en 5 mois, le CAC 40 s’est fortement approché des attentes de nombre de spécialistes qui entrevoyaient une performance annuelle aux alentours des +10%. La progression d’avril (+3,4%) et de mai (+2,4%) n’est pas véritablement à mettre au crédit des publications des entreprises mais plus au fait que les actions affichent des rendements biens supérieurs aux supports obligataires plus classiques. Nuançons également cette bonne performance, par le fait que les volumes continuent de reculer, ce qui traduit bien qu’il y a encore de nombreux spectateurs.
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