Le marché s’est fait peur en février en allant toucher un plus bas depuis juillet 2013. Ainsi, c’est 2 ans et demi de hausse qui a été annulée en moins d’un mois et demi avant un rebond quasi continu à partir du 12 février pour le CAC 40, ce dernier ayant repris plus de 11%. Cette reprise peut éventuellement s’expliquer par des achats à bon compte suite à la violence du décrochage observée depuis le début de l’année. En effet, aucun signal positif majeur n’est intervenu pour justifier cette vague de rachats si ce n’est le rebond du pétrole et le discours rassurant de la Banque Centrale Chinoise sur le yuan, ce qui semble bien maigre. Le triptyque « pétrole & matières premières/Chine/carence en signaux d’investissements » demeure, selon nous, toujours présent. Les marchés ont donc navigué à vue et se sont accrochés à quelques menus signaux à même de les rassurer, encore que ce terme semble peu à propos. La visibilité continue de manquer. Dès lors les réunions de la BCE, de la FED ainsi que de l’OPEP sont très attendues. Dans ce contexte, les opérateurs ont sauvé les meubles et sans surprise dans un marché plutôt baissier, les Small Caps continuent de sous-performer.
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