Les sociétés de bourse ont digéré la secousse de 2008. Si certaines ont disparu, les survivantes se sont drastiquement réorganisées pour retrouver une rentabilité mise à mal par la chute des transactions et l’effondrement des frais de courtage. Sur la place de Paris, le marché est désormais scindé en deux : aux grands brokers les grandes valeurs, aux plus petits, les valeurs de capitalisation modeste. Pour prospérer dans un univers concurrentiel, les intermédiaires spécialisées dans les small et mid caps ont développé, à côté du courtage, d’autres services susceptibles de fidéliser leur clientèle. Mais en matière de recherche et d’analyse financière, ou de corporate access, la ligne jaune de l’indépendance n’est jamais très loin. Le régulateur non plus.
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