Il faut revenir à la création des indices européens, c’est-à-dire il y a près de 30 ans, pour observer un début d’année aussi exceptionnel. Le discours de la BCE de janvier joue à plein car les taux d’intérêts sont au plus bas ce qui incite les investisseurs à aller sur des actifs plus risqués et donc les actions. Ajoutez à cela la baisse de l’euro face au dollar ainsi que celle du brut de pétrole et l’on obtient un effet détonnant. Pour couronner le tout, même si les résultats des grosses entreprises n’ont pas apporté de surprise particulière, l’ambiance se veut nettement plus sereine quant aux résultats à venir. Ces résultats seront aidés par les effets mécaniques de change et de coût des matières premières mais aussi par un retour, bien que très timide, de la croissance en Europe. Enfin, l’Oncle Sam confirme la bonne santé de son économie et la Chine, bien qu’ayant une croissance moindre qu’auparavant, semble trouver une dynamique qui s’appuie de plus en plus sur son marché intérieur. Tout naturellement, dans cet environnement où les liquidités affluent, ce sont les larges caps qui sont les premières à en bénéficier. Elles conservent à ce jour l’avance prise par rapport aux Small en janvier.
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