Les premiers jours de l’année ont été particulièrement tendus avec un recul du CAC 40 de 4,4% sous l’effet des rumeurs que l’Allemagne serait prête à laisser sortir la Grèce de la zone euro auxquelles s’est ajoutée la poursuite de la glissade du prix du baril de pétrole ainsi que l’accent mis sur les risques de déflation en Europe. Mais rapidement le marché s’est plus que repris avec 8 séances consécutives de hausse, du jamais vu, grâce aux anticipations d’un geste fort de la BCE, geste qui finalement a dépassé les attentes des plus optimistes. Ainsi, depuis le plus bas de début janvier le CAC 40 a rebondi de 13% alors que les Small Caps, qui avaient peu ou pas bougé en début d’année, restent à la traine bien que dans le vert.
Le mois de janvier a donc été riche en actualité macro-économique et été marqué par la Grèce, la baisse du prix du baril de pétrole et celle de l’euro face au dollar, mais surtout par l’annonce de Mario Draghi d’injecter 1 140 Mds€ sur les marchés. Le but est de « stimuler l’économie et de lutter contre la faible inflation ». Les injections vont démarrer en mars (achats de titres publics et privés) pour environ 60 Mds€ par mois et cela, au moins, jusqu’en septembre 2016 avec comme objectif de revenir sur le niveau de 2% d’inflation qui est le mandat primaire de la BCE.
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